Mon parcours

Né à Levroux, dans l’Indre, en 1963, j’ai grandi au sein d’une famille de paysans berrichons dans un petit village d’une centaine d’habitants proche de Valençay. Après une licence de droit obtenue à l’Université de Tours, j’ai poursuivi mes études à Sciences Po Paris, d’où je suis sorti diplômé en 1985.

En parallèle de mes études et de mes débuts professionnels en tant que collaborateur du député-maire de Tours Jean Royer, j’ai poursuivi une carrière de sportif de haut niveau en course à pied. Ces belles années sportives m’auront notamment permis de décrocher le titre de vice-champion de France de cross country. 

C’est par le sport que j’ai découvert Caen et la Normandie en 1989, pour rejoindre mon entraîneur et courir sous les couleurs de l’US Normande. Peu à peu, j’ai quitté les terrains pour m’investir au sein du mouvement associatif en devant président de la Ligue d’athlétisme de Basse-Normandie.

Mon parcours politique s’est construit sur les mêmes motivations que ma carrière sportive. Je me suis engagé dans le sport comme je me suis engagé dans la vie locale, au service du territoire normand.

Dans un premier temps, je suis devenu directeur du cabinet de René Garrec, président du conseil régional de Basse-Normandie, de 1997 à 2004. J’ai également été directeur général des services de la région Basse-Normandie, avant d’être directeur de la caisse d’Epargne en 2004. Désireux d‘enraciner plus âprement mon action au sein de la vie locale, j’ai été élu conseiller régional d’opposition (UMP) à la Région Normandie en 2010. J’ai souhaité poursuivre cet engagement en me présentant, sans succès, à l’élection législative en 2012, sur la première circonscription du Calvados.

Souhaitant poursuivre mon investissement pour mon territoire, je me suis présenté à l’élection municipale de Caen en 2014. C’est avec une grande fierté que j’ai été réélu en 2020 maire puis président de la Communauté urbaine Caen la mer pour un second mandat. Durant 10 ans, j’ai eu la chance d’exercer le plus beau des mandats. En effet, la proximité et les liens tissés avec les habitants ont constitué pour moi le cœur d’un engagement qui fait du service aux autres une priorité.

Comme je m’y étais engagé dès 2014, je ne comptais pas me représenter pour un 3^e mandat. J’ai toujours considéré que le mandat de maire demandait une implication de tous les instants ainsi qu’un souffle démocratique renouvelé.

Après la dissolution décidée par le Président de la République, considérant le risque de voir un candidat représentant un extrême de l’échiquier politique, j’ai décidé de me présenter à l’élection législative.

Après mon élection, j’ai rejoint le groupe LIOT (Liberté, indépendants, Outre-Mer, Territoires), au sein de l’Assemblée. J’ai choisi ce groupe puisque j’ai l’intention de voter librement les lois qui me semblent judicieuses pour la nation, sans qu’un groupe m’impose ce que je dois voter.